Un voyage de folie
Le voyage avec Solène aura été parfait !
Un programme respecté à la lettre, une nouvelle bactérie intestinale pour moi, l'ascencion d'un volcan à 5850m d'altitude pour Solène, un Wayna Picchu visité, des rencontres sympas, un sac de couchage oublié dans la salle d'embarquement, le survol du Canyon du Colca, du lac Titicaca et de la sierra, une rousse qui a bronzé, un bon steack d'alpaca, un dodo au fond d'une oasis, une soirée de danse folklorique, des heures de shopping à acheter des chullos, ...
Retour plus en détail sur notre périple :
1ère étape : le lac Titicaca
Dimanche 28 octobre
On rejoint la ville de Juliaca (proche de Puno) en avion (à noter, meilleure collation du monde à bord de LAN), pour gagner du temps et éviter 15 heures de bus... Le survol est splendide : par chance, l'avion fait une courte escale à Arequipa, ce qui nous permet de survoler des canyons splendides, de voir Arequipa from the sky, avant de passer au-dessus du lac Titicaca. L'arrivée est magnifique, et l'altitude se fait sentir ! L'aéroport est à 3835m d'altitude ! Petit mal de tête vite dissipé après quelques matés de coca.
On pose nos sacs dans l'auberge la plus gloque du monde à 10 soles (fallait bien que Solène connaisse les nuits à 10 soles) mais située en face de la meilleure boulangerie de Puno, Rico Pan !!
Par chance ce soir là, il y avait un grand concours de danses-flûte de plan-défilé coloré dans la ville. Des groupes locaux défilaient dans la ville en dansant et jouant de la musique. Les 3 meilleurs gagnaient le droit de jouer lors d'une grande fête.
En se baladant, on rentre par hasard dans une agence qui nous propose un tour sur les îles. Le package proposé nous plaît et semble être moins cher que si nous nous débrouillons seules. On signe, rdv le lendemain matin aux aurores pour partir à la découverte des îles du lac Titicaca.
En se couchant, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de prise de courant dans cette foutue chambre à 10 soles... On devra donc se lever encore plus tôt demain pour aller recharger nos appareils photos chez Rico Pan !
Lundi 29 octobre
Lever aux aurores. J'ai le bpnheur de découvrir qu'un filet d'eau chaude sort de la douche la plus gloque du monde... Yess !
En alavant nore petit déj, on spécule sur le groupe de l'excursion : va t-on tomber sur un groupe de papis ? sur des bô gosses ? Les paris sont lancés...
Autant dire, que ce jour là, on a bien fait de se lever : on monte dans le mini-bus qui doit nous conduire au bateau, et là, ô surprise, ô enchantement, la moyenne d'âge est de 24-25 ans, que des bô gosses ! 3 Costa-ricains, 2 chiliens, & couple d'italiens, 1 couple de français, 1 australien, 1 américain... et pour compléter le groupe, 1 couple de parisiens râleurs !! Ils sont vraiment partout...
C'est parti pour 1 heure de navigation jusqu'aux premières îles : les îles Uros. Ce sont des îles flottantes. C'est le cliché du lac Titicaca. Il y a une trentaines d'îles flottantes, contruites sur de la totora (sorte de roseaux). On débarque à bord d'une île, accueillis par les locaux. On a le droit à un baratin d'& heure de notre guide, qui nous raconte la vie des indigènes. On se sent un peu au zoo, à regarder comment les gens vivent (on se demande d'ailleurs s'ils vivent encore tous réellement sur ces îles, et s'ils ne vivent pas surtout du tourisme...qui nous parait plus rentable que la pêche et la chasse...).
On part ensuite faire un tour sur un bateau typique, très sympa!
On part ensuite pour 3 heures de navigation, à destination de l'île d'Amantani. C'ets une île assez suavage, qui a malgré le tourisme, gardé son authenticité. Les 3 heures de navigation sont supers : on les passe sur le toît du bateau à tchatcher avecc le groupe et à se moquer des parisiens qui râlent ! On paufine notre bronzage en tentant d'éviter les coups de soleil...
A notre arrivée sur Amantani, on est réparti dans des familles d'accueil. Pas d^'hôtel sur cette île, pas d'auberge, mais un système collectif de répartition entre les familles. Les différentes familles se voient attribuer à tour de rôle les touristes. Après un bon repas dans la cuisine de notre famille, on part se balader un peu sur l'île et admirer le coucher du soleil sur le lac ! Splendide.
Le soir on dîne avec la famille avant de se préparer pour le genre de truc que je déteste (Papa, spéciale dédicace pour toi, tu aurais été méga à l'aise !) : une soirée folklorique, "déguisement" local obligatoire, et danses traditionnelles avec nos familles. J'ai donc forcément traîné des pieds, mais Solène m'a forcé à y aller ! Mais j'avoue qu'on a bien rigolé !
Mardi 30 octobre
On décide de se lever à 5h pour voir le lever du soleil. On arrive à se lever, mais le jour est déjà là, et le soleil derrière les nuages ! Dommage, bien tenté ! Du coup, on se recouche !
Départ pour l'île de Taquilé, la plus connue des îles côté péruvien. Il faut marcher une grosse demi-heure pour atteindre la plaza de Armas de l'île. On monte par un petit chemin super beau (on redescendra par des escaliers) : on se croirait dans le sud de la France ou en Corse en plein mois d'août ! Ca sent bon, la vue est magnifique, dégagée, bref un pu bonheur. Dans ce genre de moment, on se dit que les Ersamus, c'est cool.
On déjeune ensuite dans un resto (même système que pour le logement, chaque groupe se voit attribuer un restaurant différent, décidé par le chef du village). Même système de répartition communautaire. Petite trucha a la plancha qui fait bien plaisir, face au lac.
Puis on redescent au bateau de l'autre côté de l'île, par des escalier raidos.
Puis on reprend le bateau pour rentrer à Puno. Trois belles heures de navigation, avant une arrivée pluvieuse sur Puno (c'ets le début de la saison des pluies, il pleut donc tous les soirs et la nuit, mais les journées sont belles !).
A peine arrivées, on saute dans un moto-taxi (ça c'était pour faire plaisir à Solène qui rêvait de monter dans ces 2 roues un peu spéciaux !), direction le terminal terrestre pour prendre un bus pour Arequipa, 2nde étape du voyage. On a le maheur de prendre une compagnie un peu au hasard, Senor de los Milagros (mon oeil, y'a pas eu de milagro, on est arrivé avec 2 heures de reatrd à Arequipa !). Pendant ces 7 heures de bus, on a eu le droit à des chants traditionnels (craquage au bout de 30min... mais c'était bien marrant).
Arrivée bien tardive à Arequipa. On saute dans un taxi, chauffeur super sympa, qui nous conduit à une auberge qu'il connait, pas chere et super bien située.
2nde étape : Aréquipa
Mercredi 31 octobre
On se lève et profite de la grande terrasse face à notre chambre : petit dej au soleil, pieds nus... ça change de Lima, et qu'est-ce que c'est bon, de vraies vacances !!
On part à la visite de la ville, avec le monastère Santa Catalina pour commencer. et là, quelle bonne surprise ! On se croirait en Espagne, avec des couleurs très vives, des ruelles au noms de villes espagnoles... C'est superbe, on prend pleins de photos, toutes ces couleurs, si inhabituel pour un monastère ! On y passe la matinée.
On prend ensuite un peu de temps pour organiser notre excursion des 2 jours suivants. On décide de ne pas prendre de tour organisé, et on s'occupe donc de réserver juste le bus. On déniche 2 places dans une compagnie locale, très locale ! Le lendemain étant un jour férié (et oui, c'est la Toussaint), tous les bus étaient pleins, on est bien contentes de dénicher ces 2 billets...
Retour dans la ville, et après-midi balade le nez en l'air pour admirer tous les monuments coloniaux. Arequipa a vraiment un air d'Espagne, la colonisation par les espagnols a été très marqué et a laissé de superbes bâtiments. On a ensuite fait un peu de shopping, tranquilou. Le soir, on a retrouvé Plaza de Armas, notre compagnone de voyage Pearl, rencontré à Puno, elle même accompagné d'un pur beau gosse routard. On est tous parti ensemble dîner : steack d'alpaca délicieux, et petit verre de vin rouge : le pied !!
Puis dodo tôt pour être en pleine forme le lendemain !
Jeudi 1er novembre
Lever tôt, en route pour le terminal terrestre. On monte dans notre bus local, très local. On a hérité de la banquette tout au fond, comme d'hab ! Et là, on a vite fait de le regretter ! Je ne pensais pas qu'on pouvait décoller de son siège aussi haut !! Au fond du bus, on rencontre 3 françaises en stage-année césure à Aréquipa. Une d'entre elles nous raconte que chaque année des bus tombent dans le canyon... ce qui a le dont d'énerver Solène. Moi, je pense à ma maman qui fort heureusement ne sait pas où je suis.... Il faut savoir préserver ses parents !
La route est splendide : on s'éloigne d'Aréquipa en prenant de l'altitude ce qui nous donne une vue magnifique sur la ville, puis on traverse l'altiplano avec ses lamas et vicunas, puis la route s'enfonce en direction du canyon, via des petits villages tout mignons !
En arrivant à destination, on se pose pour le déjeuner. On evite exprès les ptits bouis bouis histoire de ne pas prendre de risque, et on suit le Lonely qui nous amène dans une auberge tenue par un français. On prend le menu du jour... comme d'hab. Je sens soudain une sorte de goût pourri : et m.... l'alpaca n'est pas net ! J'aurais du prendre le pollo, quoi qu'un pollo pas frais, c'est pas mieux qu'un alpaca pourri... j'en ai marre, très marre, de jouer à la roulette russe avec la nourriture. Je prie pour que cette malencontreuse bouchée ne me soit fatale...
On commence la descente dans le canyon : 3 heures de descente bien raide, sous une chaleur de plomb : mais le jeu en vaut la chandelle, la balade est superbe. On devine petit à petit l'oasis au fond du canyon, notre but pour la nuit. On arrive enfin, moi les pieds au bout du roulot (Quechua, tu m'as déçu sur ce coup là..) mais contentes d'arriver. Le lieu est hors du commun : une vraie oasis, comme celle dans Tintin, mais ce n'est pas un mirage. Une piscine, des palmiers, des ptites huttes... Bref, le pied. Et là, BIM je m'allonge sur mon lit, je sens que l'alpaca m'a eu : le saloupio. Moi, terrassée par un steack d'alpaca... Je m'endors très tôt, laissant Solène profiter de la piscine, le temps de draguer deux beaux étrangers, et de regarder le coucher de soleil du fond du canyon. Moi je flippe au fond de ce canyon et espère être apte à remonter ces 1000m bien raides le lendemain matin....
Vendredi 2 novembre
Lever tôt pour remonter jusqu'au petit village de Cabanaconde, en haut du canyon. L'alpaca m'a amortie, mais il va bien falloir remonter...
On met plus de 3 h30 pour remonter, enfin Solène aurait engloutie cette montée en moins de 3h sans moi... Elle met pas des 3 points pour rien ! Sacrée rousse !
On reprend le bus en fin de matinée et retour sur Arequipa. Moi je suis au fond du gouffre (ah non j'en suis remontée) et file me coucher.
Du coup, j'annule ma montée au volcan Misti, Solène ira seule ! Ahhhhhhhh jsuis deg, saleté d'alpaca
Samedi 3 et Dimanche 4 novembre
Moi je dors, elle monte au Misti !
Le dimanche soir, on prend un bus pour Cusco ! Nuit dans un super bus Cial, grands sièges en cuir, petit steawart sympa.
Lundi 5 novembre
Arrivée à Cusco à 5h du mat', pas très fraîches mais prêtes à attaquer la ville des Incas !
On déniche une petite auberge en haut de San Blas, tres mignonne.
Journée shopping dans les innombrables petits marchés, et visite de la ville.
Mardi 6 novembre
J'emmène Pearl et Solène dans les 2 endroits que j'avais le plus aimé : Chinchero et les Salinas !
Mecredi 7 novembre
Je reprends l'avion pour Lima et mes cours qui m'attendent, et laisse Solène partir à l'assaut du Machu Picchu.
Samedi 10 et Dimanche 11
On décide de ne pas rester le week-end à Lima et partons à Huacachina, histoire de se reposer au soleil avant de reprendre une vie studieuse ou travailleuse !